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Biologie/écologie
L’Armoise maritime (Artemisia maritima) est une espèce végétale de la famille des astéracées (comme le chardon, pissenlit, tournesol, ….).
Cette plante vivace, blanchâtre, couverte d’un léger duvet, atteignant parfois une trentaine de centimètres fleurit en septembre-octobre.
L’Armoise maritime est caractéristique des marais littoraux et, sans être une plante de prés salés à proprement parler, elle peut être intégrée dans le cortège floristique du haut schorre en lien avec l’Obione faux pourpier.
Cependant, elle tolère peu l’immersion par l’eau de mer de telle sorte qu’elle se trouve bien souvent juste au-dessus du niveau des plus hautes eaux délimité généralement par l’obione.
Statut de protection et de conservation
L’armoise maritime est protégée en Pays-de-la-Loire.
Son statut de conservation est considéré comme de préoccupation mineure à l’échelle nationale et vulnérable au niveau régional.
Malgré son statut de conservation relativement défavorable en raison de sa répartition uniquement littorale, et de sa forte valeur patrimoniale, l’Armoise maritime n’est pas inscrite à la directive Habitats Faune Flore.
Répartition et état des populations sur les sites Natura 2000
La répartition de l’Armoise maritime est relativement localisée dans la partie nord des marais de l’Ile de Noirmoutier, sur le marais de la Vie et est limitée à quelques stations de Guérande et du Pouliguen. L’état des populations semble stable.
Objectifs de conservation / menaces / actions prévues dans le LIFE
Le facteur principal pour la conservation de l’Armoise maritime est le maintien des berges selon le principe des vieux bords et la conservation du niveau d’eau maximal atteint à marée haute.
Les travaux de curage de réseau hydraulique, de consolidation des berges et d’entretien des bords doivent respecter la végétation de berge. Une information aux entreprises, aux services d’entretien et aux sauniers/paludiers est nécessaire sur les secteurs ou l’espèce est présente.
La gestion des niveaux d’eau par les éclusiers sur les réseaux principaux et par les exploitants sur les réseaux secondaires ou les marais joue un rôle essentiel pour sa conservation.
Le guide des bonnes pratiques prévu pour 2023 dans le cadre du programme LIFE Sallina reprendra les préconisations spécifiques à la conservation de l’espèce.
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